L’UTI des Vallées et des Dolomites frioulanes participe activement au projet « speciAlps »

Un groupe de travail a décidé de valoriser le paysage de trois communes situées à l’extérieur du Parc, qui comptent sur leur territoire des sites remarquables du patrimoine naturel et culturel.

Le terme UTI est l’abréviation de « Union territoriale intercommunale », un nouveau type d’entité administrative créé en 2014.  L’Union Territoriale Intercommunale des Vallées et des Dolomites frioulanes regroupe 20 communes. Ce territoire alpin d’un grand intérêt naturel, écologique et économique situé dans la province de Pordenone, en Frioul-Vénétie Julienne, est avec ses 34 000 habitants la plus grande Union territoriale d’Italie. Au cœur de l’UTI, le « Parc naturel régional des Dolomites frioulanes » implanté à Cimolais est l’un des neuf éléments qui composent le Bien du patrimoine mondial de l’UNESCO « Les Dolomites ».

La tourbière de San Zenone dans la commune de Sequals, le Magredi, un écosystème de steppe unique en Europe avec une flore et une faune d’une grande richesse dans la commune de Vivaro, et dans la commune de Barcis la réserve naturelle de la forêt du Prescudin, un torrent dont le « bassin versant expérimental » est dédié à l’observation de l’environnement.

Le groupe de travail compte parmi ses membres l’Ecomusée « Lis Aganis », présent dans toutes les communes de l’UTI. « Lis Aganis » sont en frioulan des figures féminins mythiques vivant le long des cours d’eau et dans les grottes, qui entretiennent depuis toujours une relation ambigüe et ambivalente avec les êtres humains. Ces figures se retrouvent sous d’autres noms et avec des caractéristiques différentes dans les légendes de nombreux pays de l’Arc alpin.

L’Ecomusée joue un rôle important dans le groupe de travail du projet « speciAlps ». Sa présence dans le projet permettra de développer et valoriser des activités déjà développées avec beaucoup de succès dans les écoles. Chiara Aviani, représentante de l’Écomusée au sein du groupe de travail, rappelle que « toutes les écoles du territoire sont membres de l’Écomusée et ont déjà organisé des rencontres sur différents thèmes. L’Écomusée a coopéré avec les stations forestières, et de nouvelles coopérations sont prévues avec les associations du territoire. » Pour Chiara Aviani, les enfants peuvent eux aussi jouer le rôle de guides : « Ce serait une chose intéressante à expérimenter avec eux dans le cadre du projet SpeciAlps. Les enfants produiront des panneaux de signalisation pour les sentiers didactiques au cours d’un atelier organisé à l’école. L’eau formera le trait d’union entre les trois sites identifiés pour le projet : abondante dans l’un des sites (Prescudin), rare dans l’autre (le Magredi) et stagnante dans le troisième (la tourbière). »

L’objectif de la participation au projet : préserver la richesse des savoirs et des traditions et les transmettre aux générations futures.